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Reconnaître et prévenir la perte de vitalité au travail

santé mentale 26 mai 2025

La perte de vitalité se traduit par une sensation de fatigue qui ne passe pas, même après des périodes de repos. Moins d’entrain, des erreurs plus fréquentes et un désintérêt croissant pour les tâches habituelles peuvent alerter. Ignorer ces signes, c’est risquer d’atteindre rapidement un état d’épuisement – première étape vers le burn-out.

Comment détecter la fatigue chronique

Observez les changements subtils qui trahissent l’épuisement :

  • Énergie en berne dès le matin : vos collaborateurs peinent à démarrer, même après un week-end de repos.
  • Délai prolongé sur des tâches habituelles : ce qui prenait une heure en prend désormais deux.
  • Baisse d’initiative : moins d’idées nouvelles et hésitation à prendre des responsabilités.
  • Signaux corporels : maux de tête, tensions musculaires ou troubles du sommeil deviennent récurrents.

Une simple question informelle, comme « Comment te sens-tu ce matin ? », peut suffire à ouvrir la discussion et à repérer ceux qui peinent à recharger leurs batteries.

Les causes sous-jacentes de l’épuisement

Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer :

  • Charge mentale excessive : enchaîner les dossiers complexes sans pause augmente la tension cérébrale.
  • Rythme continu sans répit : absence de temps tampon entre les projets empêche la récupération.
  • Manque de reconnaissance : un effort non salué vide le réservoir de motivation.

Comprendre ces racines vous aidera à mettre en place les bonnes solutions, adaptées à votre contexte.


À retenir :
La fatigue persistante n’est pas un simple coup de mou, mais un appel à l’action : ajustez la charge, offrez des pauses sincères et valorisez chaque effort pour maintenir l’élan de vos équipes.

Actions concrètes pour redonner de l’élan

  1. Créer des plages « sans réunion »
    Définissez dans le planning des moments où personne ne peut solliciter vos collaborateurs, afin qu’ils puissent travailler au calme et se ressourcer.
  2. Encourager la pause active
    Invitez l’équipe à marcher ensemble 10 minutes en extérieur, à faire quelques étirements ou à pratiquer une courte séance de respiration guidée.
  3. Instaurer la reconnaissance régulière
    Laissez chaque personne souligner, en réunion ou par message, la contribution positive d’un collègue. Un simple « merci » a un impact durable.
  4. Mettre en place un suivi léger
    Proposez un mini-baromètre hebdomadaire (1 à 5) pour mesurer l’énergie de chacun. Ajustez ensuite la charge de travail et planifiez des pauses ciblées.

Pour aller plus loin

Institut national de recherche et de sécurité (INRS). (2024, 23 septembre). Épuisement professionnel ou burnout : ce qu’il faut retenir.

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